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LES MOUVEMENT DANS L'ART CONTEMPORAIN : L'ARTE POVERA


Né dans les années 1960 en Italie, l’Art Povera est décrit comme un mouvement créé par des avant-gardes Italiens et qui est une fusion entre l’Art Conceptuel, le Minimalisme et la Performance. C’est un mouvement engagé contre l’industrie culturelle, dont les oeuvres cherchent à questionner l’Homme sur sa condition, et qui ont surtout pour simple but de montrer la beauté des matériaux et du processus artisanal.



Giovanni Anselmo, Senzo titolo (Struttura che mangia), 1968

Les Artistes de ce mouvement ont la volonté de concurrencer l’art Américain mais de manière différente : tandis que les U.S.A et les autres pays européens se reconstruisent, l’Italie connaît un retard économique considérable. Après la mise en place du plan Marshall, l’Italie voit une occasion de rattraper son retard et de faire grandir sa société de consommation à la manière de « l’American way of life. ». Et ce sont ces bouleversement sociétaux qui seront rejetés par les Artistes de l’Arte Povera.



Jannis Kounellis, Senza titolo, 1969

Les Artistes de ce mouvement veulent concurrencer l’art Américain mais de manière différente : tandis que les U.S.A et les autres pays européens se reconstruisent, l’Italie connaît un retard économique considérable.


Après la mise en place du plan Marshall, l’Italie voit une occasion de rattraper son retard et de faire grandir sa société de consommation à la manière de « l’American way of life. ». Et ce sont ces bouleversement sociétaux qui seront rejetés par les Artistes de l’Arte Povera.



Pino Pascali, Un mètre cube de terre, 1967

Le mouvement se caractérise par des oeuvres dites « pauvres » faites à partir de matériaux sans valeur tels que des objets trouvés, des éléments naturels tels que la terre et le bois et périssables comme de la nourriture. Le dépouillement renvoi à la vertu de l’authenticité et au rejet de la production de masse.


L’Arte Povera se suffit à lui même et n’est pas là pour présenter une technique, un dégradé de couleur ou une peinture. On s’oppose à la marque de l’Homme sur l’Art est on admire la simplicité des éléments présentés.

C’est un véritable retour aux sources, le mouvement prend rapidement une facette écologique en questionnant le lien de l’Homme avec la Nature, mais également le temps qui passe et la nature périssable des choses.


Marisa Merz, Living Structures, 1966

C’est en 1967 que l’Arte Povera fait son entrée dans le monde de l’Art avec une première exposition en Gênes. C’est à partir de là que les critiques qualifieront l’Arte Povera d’ « Art Flash » qui sera promut pour son genre révolutionnaire, libéré des conventions et des exigences du marché. En effet, l’aspect éphémère des oeuvres les éloigne des salles de ventes.


De son côté, le spectateur est interpellé par la mise à nu des matériaux. Ce rapport primaire à la matière et aux éléments qui composent l’oeuvre permettent de décloisonner le cercle trop élitiste du monde de l’Art et de le rendre accessible et compréhensible pour tous.


Mario Mera, Igloo with Three, 1969


Quelques Artistes de l’Op Art


Lucio Fontana

Fausto Melotti

Michelangelo Pistoletto

Alberto Burri

Giovanni Anselmo

Eva Hesse

Simone Forti

Giulio Paolini

Giuseppe Penone





© Manon Gauthier - TheArtLight


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